QUEL ÉTAT D'ESPRIT AU RUCHER ?





Voici quelques principes que vous pouvez appliquer avant de vous rendre aux ruches ou en y étant. Certains points seront bien sûr abordés plus longuement et auront leurs propres articles. Pour plus de détails allez à la page : Comment faire ?

-          Face à une ruche ou à plusieurs il faut rester calme ; il faut prendre son temps et à la fois être efficace, ce qui veut dire que vous devez savoir pourquoi ouvrir les ruches et intervenir quelle que soit la période de l’année.

Si tout se déroule selon les conseils que vous avez, ou comme vous le souhaitez, c’est une bonne nouvelle.

Si les choses vous échappent ou que les abeilles sont agressives :
-           Vous devez agir vite mais toujours garder à l’esprit que les abeilles sont vivantes et ne sont pas des cartons dans un entrepôt. Un de vos passages aux ruches ou l’ouverture de votre ruche ne doit pas causer la mort de vos abeilles. 

Vous devez avoir des gestes délicats et en même temps être méthodique car par exemple ; le temps d’ouverture de la ruche s’il est de plus de 30 minutes peut refroidir le couvain. Chaque ouverture est un stress pour la colonie et votre visite : une intrusion.

Si vous ne voulez pas  fragiliser vos colonies, il faut être rapide, cela viendra avec le temps…
Il faut faire les choses dans l’ordre et être sûr d’avoir le matériel pour le faire. Voir le matériel nécessaire.

La météo et la température : 13°C et pas de prévisions de pluies ou d’orages sont les conditions minimales pour ouvrir une ruche surtout si celle-ci n’est pas à l’abri.

Et enfin il faut être à ses ruches régulièrement : il est plus simple de suivre le développement de la colonie, c’est aussi pour vous de plus en plus facile, vous êtes moins stressés et vous prenez de l’assurance.

C’est un très bon signe !  Si ce n’est pas le cas et si aller aux ruches vous fait peur, l’Apiculture n’est peut-être pas une réelle passion, ou c’est que l’élevage ne vous convient pas vraiment. 
Etre à ses ruches est aussi un moyen pour détecter les premiers signes de maladies (qui n’atteignent pas seulement les colonies faibles.)

Et enfin faire les choses bien est assez gratifiant : soyez en fier !

Etre à ses ruches comme toute autre passion peut aussi être relaxant et avec le temps vous procurer une certaine joie.

Bien sûr cela peut bien être l’inverse, mais lorsque tout se déroule bien, avec une bonne maitrise de votre part, pourquoi ne pas en être satisfait ??